mardi 19 février 2013

19 février : se colloquer

Quiconque travaille dans une entreprise privée en ce début de 21e siècle sait que LA stratégie pour survivre à un marathon de réunion, c'est de bien se colloquer [1].

Entre celui ou celle qui a des choses intéressantes à dire et celui ou celle avec qui on passera le temps agréablement si c'est casse-pieds et que ça s'éternise.

Ou bien près de ceux avec qui on joue au bingo des expressions[2] ou de celle à qui on pourra lancer un défi du genre caser le mot "immarcescible" pendant sa présentation.

Tout ça pour dire qu'en fait, aujourd'hui, je n'ai exceptionnellement PAS de réunion, du tout, aucune, nada, et subitement, ça a l'air bizarre. Je sens qu'il va se passer des choses mystérieuses.

Notes

[1] Se placer

[2] remplir une grille avec les expressions jargonneuses et en vogue dans votre entreprise, le premier qui la complète se lève en criant "bullshit" ou bien "si c'est comme ça je me casse"

lundi 18 février 2013

18 février : zoïle

Moi, quand un zoïle[1] commence à me chercher des poux dans la tête, j'ai une stratégie d'évitement imparable.

Je commence à chantonner :

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Wouhou Toudoutoutoutou

Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline Etc[2]

Voilà voilà voilà... bonne semaine, sinon !!! :D

Notes

[1] Mauvais critique ou critique envieux et méchant

[2] Pardon aux amateurs de Joe Dassin

dimanche 17 février 2013

17 février : frisque

La météo du jour annonce un temps frisque [1] mais pas trop frisquet !

Beau, presque doux[2], on pourrait voir un bleu pétant, de la lumière, de la couleur !

Qui gagnera si, à l'ouverture des volets, la prédiction est juste ? L'envie de profiter ou la paresse d'un week-end sans enfants ?

Notes

[1] Vif et pimpant

[2] notion toute relative et à mettre en regard avec la frilosité de chacun

samedi 16 février 2013

16 février : syrtes

Au bureau, chercher à savoir qui fait quoi et pourquoi ce qui n'a pas fait le quoi, c'est comme naviguer sur des syrtes[1].

Je n'arrive pas à me défaire complètement de l'idée que c'est normal de faire ce pour quoi on est payé et que ce qui ne l'est pas, c'est de devoir passer derrière les gens pour constater qu'ils ne partagent pas cette vision et, partant, mettent dans le brun plusieurs autres personnes, les empêchant ainsi de faire correctement leur quotidienne besogne.

Mais le réseau politique interne fait parfois qu'il est mal venu de constater que d'aucuns sont là pour la déco. C'est comme ça plus ou moins partout, j'imagine.

Soupir. C'est bon, le week-end.

Note

[1] Sables mouvants, très dangereux pour les navires